Au centre de la toile se tient une femme, figure principale de ce monde imaginaire. Derrière sa tête se déploie un papillon, se substituant à sa chevelure. Le papillon, symbole universel de métamorphose, de renaissance et de liberté, remplace ici les cheveux, eux-mêmes associés à la féminité, à l’identité profonde et à la force intérieure. Ce choix traduit l’idée que le changement et l’évolution peuvent devenir partie intégrante de soi. La femme n’est plus figée : elle est en mouvement, en devenir, prête à s’envoler dans ses propres songes.
En face d’elle, on trouve une spirale, symboles universels du cycle de la vie, de l’évolution et de la continuité. La spirale aussi représente un chemin intérieur, une quête vers soi-même, ou encore la nature infinie du temps et de l’énergie.
Des fleurs et des arabesques viennent completer la scène. Elles incarnent la beauté fragile de la nature, mais aussi la délicatesse des émotions humaines, comme des pensées fugaces qui s’épanouissent un instant avant de se dissoudre. Les arabesques, ajoutent une sensation de mouvement et de fluidité, comme une danse visuelle autour de la figure centrale.
Tout dans cette œuvre invite à la contemplation et à la rêverie. Le bleu apaise et ouvre l’imaginaire, l’or élève et illumine, les tracés blancs rappellent l’éphémère des pensées. “J’ai le droit de rêver” n’est pas seulement un titre : c’est une affirmation intime, une revendication douce pourtant puissante. C’est une invitation à s’accorder la liberté d’imaginer, de se transformer, d’explorer ce qui est enfoui au plus profond de soi, sans crainte.
Elle raconte une histoire de changement, de féminité, de cycle de vie, mais surtout, elle rappelle que rêver est un droit, une nécessité, une lumière intérieure qui ne devrait jamais s’éteindre.
